Le Sénégal - Présentation du Sénégal

Le Sénégal

Présentation du Sénégal

Le Sénégal est l'un des pays de l'Afrique de l'Ouest. Il est visité pour ses paysages parsemés de baobabs et de palmiers rôniers, ses diversités en faune et en flore ; mais il est surtout apprécié pour la rencontre avec les us et coutumes sénégalaises.
La douceur du climat
le Sénégal, situé en zone intertropicale, est soumis à deux saisons distinctes :

  • La saison sèche de novembre à juin, pendant laquelle il ne pleut jamais. Les températures sont assez agréables pour le Sénégal, parfois même un peu fraîches la nuit et au petit matin.
  • La saison des pluies, appelée hivernage, de juillet à octobre, où les températures sont très chaudes et humides. En Casamance, l'hivernage dure d'avril à septembre, car le climat est plus humide et la région plus verte

Le Sénégal est une destination soleil toute l'année, à moins de six heures d'avion de Paris, et accessible avec des billets d'avion à prix abordable. Ainsi pendant le plein hiver en France de novembre à avril, le soleil est au beau fixe au Sénégal, alors en saison sèche, accompagné de températures idéales entre 28 et 35 °C. Vous êtes assuré que pas une goutte d'eau ne tombera du ciel pendant votre séjour et que les moustiques seront très rares.
Pendant la saison des pluies de juillet à septembre (ou octobre suivant les années), appelée hivernage, certaines contrées à l'intérieur du pays sont impraticables. Mais les pluies sont rares sur la Grande et la Petite Côte, littoral s'étendant de Saint-Louis à Joal, en passant par Dakar. Lorsqu'il pleut, cela ne dure généralement pas, et les routes goudronnées sèchent dès que le soleil revient. En Casamance, région plus verte située plus au sud (de l'autre côté de la Gambie), le climat est presque équatorial avec un hivernage plus long à fortes pluies (de juin à novembre).
Chaque saison est belle et vous fera découvrir un Sénégal différent. Choisissez la saison en fonction de votre type de voyage.
N’hésitez pas à nous solliciter afin que nous vous donnions toutes les informations nécessaires.

Une richesse musicale et culturelle
Bien sûr, il y a Youssou N'Dour, le "roi du Mbalax", mais la musique du Sénégal ne se limite pas à ce style très populaire. Le hip-hop à Dakar, le jazz à travers le festival de Saint-Louis… Le blues Mandingue ou les musiques jouées à la kora, au balafon et aux percussions traditionnelles sont d'autres richesses sonores à découvrir. De même, le mode de vie des gens peut changer radicalement selon leur religion (musulmane, catholique, animiste, les deux !), qu'ils vivent dans un village Diola en Casamance, dans un quartier de pêcheurs Wolof à Saint-Louis, dans un campement de Peuls, à Dakar en mode citadin ou en mode tribal en pays Bassari. La richesse ethnique et dialectique du pays se comprend au fil des rencontres.

Confort et farniente
La grande diversité des structures d'accueil apporte une réponse à tous, tant au niveau du budget, du confort que du style de voyage recherché, plutôt routard ou luxueux, et pourquoi pas les deux. Le Sénégal est pour beaucoup une association de plages et de farniente le long de la Grande Côte, mais surtout de la Petite Côte, du Sine-Saloum et de la Casamance, où l’océan est moins agité.
Un des charmes de ce pays provient d'une notion du temps bien différente de la notion occidentale. On apprend facilement à prendre le temps de vivre. On apprécie la sieste dans un hamac à l'ombre d'un cocotier, après avoir partagé entre amis le fameux thé sénégalais, l'ataya.

Une destination sûre
Autre atout non négligeable : la sécurité. Alors que les bruits de bottes résonnent un peu partout en Afrique, le Sénégal est un exemple de démocratie mature et stable, une destination sûre. Même si le règlement du dossier de la Casamance est encore frais, le voyageur qui séjourne au Sénégal ne risque pas grand-chose, pas plus qu'en traversant les Champs-Elysées sur un passage clouté. Les vendeurs ambulants (les " bana-bana ") viennent régulièrement importuner les touristes, comme dans beaucoup de pays pauvres où il existe un décalage entre richesse des populations locales et prix touristiques, mais il n'y a pas d'agressivité dans leur comportement.

Une hospitalité authentique
L'authenticité de l'hospitalité des Sénégalais, la Teranga comme on l'appelle ici, pour peu que l'on se donne la peine de sortir des circuits traditionnels, ne laissera personne indifférent. Un état d'esprit festif, jovial, généreux et ouvert aux étrangers, très spontané. N'oubliez jamais que les salutations au Sénégal sont d'une importance capitale, et durent quelquefois cinq bonnes minutes sur un bord de chemin. N'hésitez pas à entrer dans ce jeu protocolaire pour être aimable et poli, et ne soyez pas avares en " bonjour, ça va ? ". De plus, s'aventurer dans les villages isolés du Sénégal oriental ou de Casamance est une manière de découvrir d'autres cultures plus traditionnelles, plus animistes aussi comme celles des Bassaris, des Bédiks ou des Diolas, où le sens de la famille et de l'accueil est réel, où les rituels ancestraux sont encore pratiqués et où la vie en communauté fait partie du quotidien.

Us et coutumes
Voici quelques éléments de compréhension qui vous permettront de réussir votre séjour
Salutations : Elles sont très importantes au Sénégal. D’une manière générale, les Sénégalais sont des gens très courtois et d’une grande amabilité, ils n’en attentent pas moins de vous.
On dit bonjour tout le temps et à tout le monde, même à de parfaits inconnus. On dira « Bonjour, ça va bien ? », ou encore « Nanga def ? (auquel on répondra « Mangi fi rekk ». Il est bien vu d’employer le fameux « Salamaleikum » (auquel on répondra « Aleikum Salam »).
On demandera également volontiers des nouvelles de la famille (bien qu’on ne les connaisse généralement pas). De même, les personnes âgées sont très respectées en Afrique, on les saluera donc avec tout le respect nécessaire.

Repas : Si vous en avez l’occasion, partagez le repas d’une famille sénégalaise, vous ferez honneur à votre hôte. Tout d’abord, on se lave les mains. Le repas se prend généralement à même le sol, sur une natte (il est important de se déchausser auparavant), les personnes étant regroupées autour du plat commun. On mange généralement avec la main, vous pouvez tout à fait demander une grande cuillère ou une fourchette, personne ne vous en tiendra rigueur. On utilise exclusivement la main droite (la gauche étant réservée à une toute autre utilisation…).
On commence à manger quand l’hôte a prononcé le fameux « Bismilahi ». On ne boit généralement qu’après le plat principal. Si on vous propose les meilleurs morceaux, ou que l’on enlève les arêtes d’un morceau de poisson avant de vous le servir, c’est une marque de respect envers l’invité.
Le Thé : Le cérémonial du célèbre thé sénégalais (Ataya) revêt une grande importance. Si on vous invite à boire le thé, il serait tout à fait inapproprié de le refuser. Il est composé de trois verres successifs, dont la préparation peut prendre au minimum une heure. On vous dira volontiers que « le premier est amer comme la mort, le deuxième est doux comme la vie et le troisième est sucré comme l’amour ».

L’Islam et ses piliers : 95% de la population est musulmane, l’Islam a donc beaucoup d’influence sur la manière de vivre. Ne soyez pas interloqué à la vue d’une personne faisant ses ablutions en pleine rue.
Les cinq prières quotidiennes rythment la journée. Vous entendrez certainement le premier appel à la prière du muezzin, relayé par haut-parleurs, à 4h30 / 5h du matin. Il n’est pas rare non plus de devoir attendre qu’un vendeur ait fini sa prière pour pouvoir conclure une affaire. De même, si votre chauffeur de taxi, tout en conduisant, ne répond pas à vos questions et qu’il semble se parler à lui-même à voix basse, c’est tout simplement qu’il prie. Dans tous les cas, soyez patients et respectueux, n’interrompez jamais quelqu’un pendant sa prière.
L’Aumône étant l’un des cinq piliers de l’Islam, vous serez amené à voir un nombre important de mendiants, surtout en ville. N’hésitez pas à donner une petite pièce quand vous le pouvez. Le mieux étant toujours d’acheter des fruits, du pain, des biscuits, etc… plutôt que de donner de l’argent surtout aux enfants.